Le blog de benoît

SarkoLand

"Le Conseil Constitutionnel (...) proclame

Monsieur Nicolas Sarkozy Président de la République française à compter de la cessation des fonctions de Monsieur Jacques Chirac, laquelle, en vertu de l'article 6 de la Constitution, aura lieu, au plus tard, le 16 mai 2007 à 24 heures."

Nicolas Sarkozy a donc été élu à la magistrature suprême avec 18 983 138 suffrages exprimés au second tour de l'élection du Président de la République 2007. Il deviendra le 16 mai le 23ème Président de la République française, consécration d'un parcours politique ambitieux et déterminé.

La guerre des Gaules

J’ai déjà dit à quel point j’avais pu être ulcéré par les paroles de certains soutiens de Nicolas Sarkozy à l’encontre de l’électorat centriste.

Et bien cette fois, c’est la candidate socialiste à la présidence de la République qui m’a profondément choqué. Elle n’a pas présenté de programme mais une énumération plus ou moins confuse de valeurs corsetées d’une gauche rétrograde face à un projet de société auquel on peut ne pas adhérer, mais qui a au moins le mérite d’exister.

Il n’est pas acceptable que Ségolène Royal ait joué de mensonges et de contre-vérité pour soi disant véhiculer ses prétendus principes, sa supposée force de caractère et de conviction et à travers des imprécisions d’un flou artistique sur un ton agressif et provocateur sa prétention à renouveler la vie politique française.

Ségolène Royal a prouvé à travers ce débat son incapacité à porter un projet de société, son manque d’approfondissement sur des questions précises, son absence d’engagement sur les sujets essentiels. Madame Royal, on n’attend pas l’avis des partenaires sociaux, un référendum ou le fruit de négociations internationales pour avoir un avis personnel.
J’attends d’un Président de la République française qu’il soit en mesure de proposer des bases de discussion, qu’il ait ses convictions, qu’il soit capable d’affirmer la position de la France.

Dans le contexte de ce second tour de l’élection présidentielle,
je ne voterai pas pour Madame Royal.

L'expression française

Hier, mercredi 25 avril 2007, le Conseil Constitutionnel a publié la déclaration des résultats du premier tour de scrutin à l'élection du Président de la République.

Depuis dimanche et dès les premières estimations des résultats de ce premier tour, les analyses et les commentaires politiques se sont multipliés. Et une fois ces résultats consolidés, la campagne du second tour a commencé. Au premier tour, les candidats ont opposé des projets de société. Au second tour, il s'agit pour Ségolène Royal et pour Nicolas Sarkozy de développer une dynamique pour gagner une majorité de Français au projet de société qu'ils portent.

Mais nous l'avons vu, les Français ont également porté une autre dynamique, celle incarnée par François Bayrou. C’est un changement en profondeur. En effet, la variable d’ajustement entre la Droite et la Gauche qui était traditionnellement aux extrêmes est aujourd’hui au Centre et partagée par les deux partis de gouvernement qui s’opposent.

Un duel annoncé?

Le premier tour de cette élection présidentielle verra t'elle gagner les instituts de sondage qui nous annoncent depuis plusieurs semaines un deuxième tour entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal?

Rappel : Les dernières enquêtes d'opinion qui ont été publiées en France plaçaient Nicolas Sarkozy en tête avec des intentions de vote entre 27 et 29%. Ségolène Royal était créditée de 23 à 26% tandis que François Bayrou plafonnait à 20% et Jean-Marie Le Pen était crédité de 12 à 13% d'intentions de vote à l'exception de CSA qui prévoyait un résultat avoisinant les 17%.

Record de participation à 17h00

A 17h00 aujourd'hui, le taux de participation dépasse le taux définitif du 1er tour de la présidentielle de 2002 avec 73,87%, ce qui place ce scrutin à un taux historique à cette heure.

En effet, en 1981, on comptait 66,2% des inscrits ayant exprimé leur vote à 17h00 contre 69,1% en 1988, 64% en 1995 et seulement 58,5% en 2002.

Le 20 avril, dans une enquête tns sofres, 81% des Français déclaraient s'intéresser à l'élection présidentielle. Si la participation se confirme, on peut supposer que le taux de participation définitif de ce scrutin pourra se situer entre 84 et 88%.

Pour les départements et collectivités territoriales d'outre-mer, le taux de participation définitif est arrêté à 61,82% des inscrits, ce qui représente un bond de 20 points par rapport au scrutin de 2002.

Une forte participation attendue

En métropole à la mi-journée, la participation est établie à 31,21% des inscrits par le ministère de l'Intérieur. Cette participation est en hausse de 10 points par rapport à l'élection présidentielle de 2002.

Du côté des Antilles et de la Guyane dont le scrutin s'est déroulé hier samedi, la participation était également en hausse significative.

En Guadeloupe, 41,5% des électeurs s'étaient exprimés à 16h30 (22h30 heure de Paris) contre 32% en 2002.
En Martinique, le taux de participation était de 38% à 16h00 (22h00 heure de Paris), contre 27,7% il y a cinq ans. A la fermeture des bureaux martiniquais en 2002, seuls 35,4% des électeurs s'étaient mobilisés.
En Guyane, 53,3% des électeurs s'étaient déplacés à 16h00 (21h00 heure de Paris) alors que la participation totale en 2002 plafonnait à 46,76%.

a voté!

"Nous avons aboli la tyrannie des privilèges en supprimant ces pouvoirs auxquels aucun homme n'avait droit.

Nous avons exposé, dans une déclaration solennelle, ces droits inaliénables, imprescriptibles et sacrés de l'Homme.

Nous avons déclaré que l'homme le plus humble de ce pays était l'égal des plus grands.

Cet appétit, cette soif, ce souffle pour tous les hommes, toujours, et en tout lieu, jamais rien ni personne ne pourra l'arrêter."

"Toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément."

L'inconnu dans la maison

La campagne présidentielle 2007 a particulièrement intéressé les Français. Le taux élevé de participation attendu est significatif à cet égard. Malgré tout, selon les enquêtes d’opinion, cette campagne ne semble pas avoir répondu à toutes les attentes des électeurs qui la jugent assez sévèrement.

Jamais une élection n’est apparue si incertaine. A la veille du premier tour de scrutin, il est assez difficile de faire un pronostique en observant les courbes des différents instituts de sondage. J’ai repris l’ensemble des résultats BVA, CSA, Ifop, Ipsos, LH2 et TNS Sofres. Exception faite des dernières enquêtes d’opinion de CSA qui se distinguent sur certains points dans leurs résultats, les autres instituts révèlent néanmoins quelques similitudes.

Mais au-delà des simples chiffres très abstraits des sondages, la campagne révèle un autre éclairage sur notre vie politique. A la croisée des journalistes et des analystes, je vais essayer d’en faire la synthèse.

Vues d'ailleurs

La campagne électorale présidentielle monopolise depuis de nombreux mois les médias et sollicite l’opinion des Français à travers la présentation qui nous en est faite.

La France est souvent brocardée pour son analyse franco-française des questions de société, économiques et d’une façon plus générale dans son rapport au monde.

Pris dans nos passions idéologiques et nos querelles intestines, nous abandonnons souvent une vision juste et éclairée des faits de société. Ainsi, pour voir les choses de plus loin, les journalistes étrangers ont-ils une vision plus juste de notre propre réalité. Il n’y a pas de réserve ou de pudeur : Ils présentent les analyses telles qu’elles sont ressenties ou posent les interrogations telles qu’elles apparaissent.

MOBILISATION GENERALE

Le 22 avril, vous êtes amenés à choisir un projet de société, à choisir une ambition pour la France.

Le 22 avril, vous allez déterminer quels candidats seront présents au second tour du scrutin présidentiel.

Le 22 avril, mobilisez-vous pour donner à la France et aux Français une chance de changement!

Le 22 avril, utilisez votre passeport pour l'avenir!

Le 22 avril : Votez!